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A propos de cette œuvreCette histoire, qui puise quelques inspirations dans celle de Jules Verne, naviguait dans le même genre que celle de Kaitei Gunkan écrit par Oshikawa Shunrô en 1900, à savoir le roman militaire et de propagande pour un public à la fois adulte mais aussi juvénile. Ainsi il mettait en scène un sous-marin soviétique du nom de Pionner, fleuron de la Marine russe, équipé et armé des technologies les plus avancées de l'époque, voire plus. Sa présence dans les eaux de cette fiction était là pour montrer la puissance communiste, mais aussi avertir éventuellement le Japon qui à l'époque avait envahit une partie du continent, occupant de nombreux territoires comme la Mandchourie ou la Corée. L'espionnage était également un des éléments importants de ce roman, un espion travaillant pour le gouvernement japonais s'étant infiltré parmi l'équipage du Pionner. On soulignera qu'en Russie, l'appellation récit militaire est préférée à celle du roman d'espionnage, ce dernier mot ayant dans la langue de Dostoïevski un caractère négatif.![]() ![]() Peu connu en dehors de son pays, à l'exception de quelques spécialistes, il reste à ce jour ignoré en France. Toutefois ce roman fut traduit dans quelques pays comme au Japon, en 1956 par Kudo Seiichiro pour les éditions Kodansha, cela sous le titre très vernien 50 000 Lieux sous les Mers (Kaitei 5 manmairu / 海底五万マイル). La couverture de cette 1ère édition japonaise était illustrée par Komatsuzaki Shigeru, illustre dessinateur qui a oeuvré sur l'adaptation cinématographique du roman Kaitei Gunkan d'Oshikawa Shunrô. Le mystère des deux océans sera lui aussi porté sur grand écran sous la forme d'un film en deux parties en 1955-56, donc peu avant l'édition japonaise du roman. Cette adaptation, qui connaîtra une sortie en salle en France, conservera encore les influences verniennes. Jacques Romero, 09/2007 Légende de la galerie ci-dessous : 1ère, 2ème, 3ème et 4ème illustration : couvertures anciennes des éditions russes 5ème et 6ème illustration : couvertures plus récentes des éditions russes (2000) 7ème illustration : couverture roumaine de 1957 sous le titre Kahe Ookeani Saladus aux éditions Eesti Riiklik Kirjastus 8ème, 9ème et dernière illustration : couvertures des éditions japonaises dont Kodansha, octobre 1956 Galerie![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]()
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