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L'histoireLoin
d’être une adaptation du roman Vingt mille lieues sous les mers, ce
téléfilm d’animation de science-fiction mettra en scène le capitaine Nemo dans
un tout autre contexte, époque comprise, l’action se déroulant au 21ème siècle. A
propos de cette œuvre Le
studio Tatsunoko se traduisant par dragon des mers ou hippocampe (ou encore par
les enfants de Tatsu), et ayant pour emblème le petit cheval de mer, il était
logique qu’il produise un scénario se déroulant parmi les fonds marins, cela
même si ces lieux avaient déjà été visités par cette structure, notamment par
les Gatchaman. Plus sérieusement, on s’interrogera sur le choix de nommer
l’empereur du nom du célèbre roi des Perses, Darius. Jules Verne lui-même
n’avait-il pas dans L’île mystérieuse prénommé l’ingénieur Smith, d’un
prénom qui n’était autre que le nom d’un autre roi des Perses, Cyrus, père de
Darius ? Même si dans ce dernier cas Cyrus faisait référence au christ, et
non au roi persan. A
noter qu’il existe une version française titrée Vingt Mille Lieues sous les Mers sortie en vidéo en 1994 via AB
Entreprise et TF1 Vidéo. Sa durée était de 74 minutes au lieu des 139 que
comprenait l’original. Elle reposait sur une traduction de la version
américaine datant de 1985, et ayant expurgée la moitié du métrage, c’est dire
si le scénario d’origine y a quelque peu souffert. Pour
compléter cet article, voici une petite présentation des principaux artistes
ayant œuvré sur ce téléfilm. Production : Yoshida Kenji / 吉田健二, Tatsunoko Production /タツノコプロ /
竜の子プロ Producteur: Takahashi Yasuji / 高橋靖二,
Inoue Akira / 井上明 Projet : Yoshikawa Akira / 吉川斌 Superviseur
/ Storyboard : Kuri Ippei alias Yoshida Toyoharu / 九里一平 (animographie détaillée mais non
exhaustive, et légèrement commentée) Le
nom de Kuri Ippei est lié à celui du studio Tatsunoko, et pour cause, il en est
l’un des trois créateurs avec ses deux frères cadets, Yoshida Kenji, et Yoshida
Tatsuo l’aîné (1932-1977). Ce dernier dirigea la structure dès sa création en
1962, jusqu'à sa mort en 1977. Kuri
Ippei, né le 1er janvier 1940,
quitte Kyôto pour Tôkyô en 1958, avec son frère Kenji, pour rejoindre Tatsuo
qui depuis 1954 y a débuté une carrière de mangaka. Kuri Ippei, suivant
son frère dans cette discipline, débute ainsi en tant que dessinateur de manga
pour la Shueisha, signant en 1959 sa première œuvre avec The Z Boy,
pour ensuite accroître son succès avec Kaiteijin 8823 (Undersea Man
8823, scénarisé par l’écrivain Kuronuma Ken, et qui sera l’année suivante
adaptée pour le petit écran par les studios de la Daiei pour Fuji TV). Puis, il
dessine pour le tout jeune magazine Shûkan Shônen de Kôdansha, Mach Sanshirô
(1960), écrit par Kume Minoru sur un projet de son frère Tatsuo, annonçant avec
le jeune héros à moto, de nombreuses aventures qui allaient suivre (on notera
que les deux roues étaient alors à la mode dans ce genre de séries adaptées de manga,
de et avec Gekkô Kamen et Maboroshi Tantei à Shônen Boy
sur sa vespa). S’en suivra encore et entre autre, en 1962, le récit de guerre Aozora
no Chikai (Près du ciel bleu). De ce fait, après le manga, puis
l’adaptation de Ninja Butai Gekko (dont voici une courte présentation
issue d’une animographie du scénariste Fujikawa Keisuke : http://www.yamato.free.fr/staff/fujikawa1.php),
une des œuvres dessinées de Yoshida Tatsuo transposée en 1964 sur le petit
écran, sous forme de série en prise de vue réelle produite par la Tatsunoko, ce
studio se lance en 1965 dans la production de séries d’animation sous
l’impulsion du mouvement lancée deux ans plus tôt par Tezuka Osamu avec Tetsuwan
Atom. La première série d’animation ainsi à prendre forme au sein de cette
structure fut Uchû Ace. Kuri Ippei, 25 ans, y scénarisera et dirigera
plusieurs épisodes. Il renouvellera son activité à la réalisation sur la série
suivante Mach GoGoGo (1967-68, elle connaîtra un grand succès aux
Etats-Unis sous le titre Speed Racer). Laissant le sport mécanique, il embraye
en 1969 au même poste sur Kurenai Sanshirô alias Judo Boy en nos
contrées, adaptant le manga qu’il avait dessiné avec Tatsuo deux ans
plus tôt. Comme les trois précédentes séries, une histoire créée par son frère
Yoshida Tatsuo est mise en œuvre en 1970-71. Il réalise ainsi plusieurs
aventures de Konchû Monogatari Minashigo Hutch mettant en scène la
petite abeille orpheline Hutchi. Elle connaîtra diverses diffusions en France,
prenant pour nom Le petit prince orphelin ou Micky l’abeille.
Il dirigera également, et en parrallèle, quatre films transposant sur grand
écran les tristes aventures du petit insecte où la mort était souvent présente.
L’année suivante, il occupe un nouveau poste, celui d’animateur, tout en
supervisant la réalisation, cela sur la série Animentary Ketsudan.
Celle-ci se distinguait des séries classiques puisqu’elle adoptait la forme du
documentaire, mettant en scène les évènements historiques de la Guerre du
Pacifique lors du second conflit mondial (l’unique article en français consacré
à cette série : http://www.yamato.free.fr/autour/animentary.php).
En 1972, la Tatsunoko, par le biais de Yoshida Tatsuo qui en signe également le
chara design, adapte un grand classique italien avec Pinocchio
dans Kashi no Ki Mokku. Il en dirige quelques épisodes, de même que
l’animation, ainsi que deux films pour le cinéma, qui comme les précédents sont
distribués par la Tôhô. Il participe ensuite à la production des célèbres
Gatchaman pour la première série de la saga Kagaku Ninja-tai Gatchaman (1972-74,
que nous connaîtront hélas via les USA sous le titre de La bataille des
planètes). Il sera également producteur sur Shinzô Ningen Casshern
(1973-74), un des grands héros de la Tatsunoko, ainsi que sur Shin Konchû
Monogatari Minashigo Hutch (1974), et toujours dans le même temps pour la
série de Kerokko Demetan, mettant en scène les aventures d’une petite
grenouille dont les scénarii étaient aussi tristes que ceux de la petite
abeille Hutchi. Dans la seconde moitié de 1975, il travaille à la production et
la direction de Uchû no Kishi Tekkaman (Tekkaman, le chevalier de
l’espace). En parrallèle de tout cela, il participe à la création de Time
Bokan (La machine du temps, 1975), dont il supervisera la production et
créera le character design des personnages. Cette série, une nouvelle
fois issue de l’imagination de Yoshida Tatsuo, et qui donnera lieu à de
nombreuses autres séries, était soutenue par des piliers du studio, tels
Sasagawa Hiroshi à sa réalisation, le directeur artistique Nakamura Mitsuki qui
ici s’attela au mecha design, ou encore Amano Yoshitaka. Puis, il
produisit une nouvelle fois une série imaginée par son aîné de huit ans, Paul
no Miracle Daisakusen (1976-77). Il dirigera ensuite Fûsen Shôjo
Temple-chan (1977-78), une série humoristique comme la Tatsunoko en
produisit depuis ses débuts, avec ses schémas de dramatisations. Les aventures de la petite Temple et de ses amis connurent une version française sous le titre Shirley la petite fille
en ballon. Elle ne connaîtra pas de diffusion télévisée dans l’hexagone,
mais sortira en vidéo, cela restant toutefois anecdotique, car seul les trois premiers épisodes furent doublés et édités. On soulignera le choix de l'adaptation française, changeant le prénom original Temple par celui de Shirley, faisant au passage un lien avec l'actrice américaine Shirley Temple, à qui l'on peut prêter à la jeune héroïne de cette série, une petite ressemblance. Il
produit ensuite la deuxième série des Gatchaman Kagaku Ninja-tai Gatchaman
II (1978-79, ainsi que le film Gekijô-ban) où il œuvre également au character
design, planifie les séries Time Bokan Series Zendaman (1979-80, ainsi qu’un film) et Kagaku
Ninja-tai Gatchaman F (1979-80), de même que Tôshi Gordian (1979-81)
pour laquelle il officie également sur le character design. C’est aussi
à ce poste qu’il est présent en 1979 sur l’adaptation de 813 de Maurice
Leblanc avec le téléfilm Kaitô Lupin 813 no Nazo (à ne pas confondre
avec Lupin III créé par Monkey Punch qui connaissait alors un immense succès).
Cette année-là, il produira également le téléfilm Ashinaga Ojisan,
adaptation du roman Papa longues jambes de Jean Webster, que Nippon
Animation adaptera aussi en 1990. Il lance ensuite un nouveau projet sur Time Bokan Series avec
Time Patrol-tai Otasukeman (1980-81, dont une transposition sur grand écran),
et s’investit bien plus encore sur Tondemo Senshi Muteking (1980-81),
une série à roller qu’il produit, supervise et dont il signe le design
des personnages. Après le téléfilm Kaitei Daisensô - Ai no Nisen Miles dont
il réalise le story-board et qu’il supervise, il dessine les character
design sur la série du robot anguleux Ōgon Senshi Gōrudo
Raitan (1981-82). Il produit ensuite Yattodetaman et Itadakiman,
deux autres séries de l’univers Time Bokan, et lance le projet
d’adaptation de Mirai Keisatsu Urashiman (1983) qui arrivera
trois ans plus tard dans l’hexagone sous le nom bien français de Super
Durand. En 1984, il se consacrera, jusqu’à sa sortie en août, au
long-métrage de science fiction Chikyu Monogatari Telepath 2500 dont il
dirigera l’animation, avec des dessins d’Amano Yoshitaka qui avait alors créé
son propre studio après avoir œuvré à la Tatsunoko de 1967 à 1982, en apportant
à celle-ci un travail conséquent de création de personnages et de character
design, de Konchû Monogatari Minashigo Hutch à Gatchaman.
Kuri Ippei participe ensuite à la mise en œuvre de l’amusante série Showa
Ahozoshi Soshi Akanuke Ichiban (1985-86), crée le concept de Doteraman (1986),
tout en supervisant Hikari no Densetsu alias Cynthia ou le rythme de
la vie (1986). L’année suivante, il laissera le coté artistique de son
activité pour être le producteur exécutif de deux séries : un remake de Oraa
Guzura Dado (1987-88) redonnant de nouvelles aventures humoristiques au
petit dinosaure de 1967-68, dont le concept de faire vivre un tel personnage au
sein d’une famille japonaise avait souvent été usité depuis, et dans un genre
différent, la série SF Arai Kodan Zillion (1987, ainsi que le téléfilm
qui lui fait suite l’année suivante). En 1989, il reprend ses crayons pour travailler
sur le chara design de la seconde série (ou troisième selon le calcul)
de Hutchi la petite abeille orpheline, un remake de Konchû Monogatari
Minashigo Hutch qui prendra pour nom Hacou en France. Dans le même
temps, il produit Tenkû Senki Shurato (1989), série sous l’influence de Saint
Seiya, mais qui offrait toutefois diverses originalités. La décennie
suivante, il l’a consacrera à coordonner les divers aspects de telle
production, occupant le poste de producteur exécutif sur les séries Samouraï
Pizza Cats (1990-91), Robin Hood no daibôken (1990-91) et la série Uchû
no Kishi Tekkaman Blade (1992-93), remake de Uchû no Kishi Tekkaman qu’il
réalisa en 1975, et qui donnera suite en 1994 à six OAV qu’il géra également.
Il fera de même, et en parrallèle de ces dernières, avec les trois OAV de Gatchaman
réalisées cette année-là, ainsi que quelques mois plus tôt avec les quatre OAV
de Casshern : Robot Hunter. Ces dernières activités imposantes sur
des productions de la Tatsunoko seront sur la série Cinderella Monogatari
alias Cendrillon (1996) et les deux OAV Hurricane Polymar (1996).
Depuis
le début du 21ème siècle, Kuri Ippei continue quelque peu à
travailler sur la création de personnages, tout en étant producteur sur des
œuvres comme Karas en 2005. Il étudie également, depuis plusieurs
années, un projet qui lui tient à cœur, celui de créer un musée consacré au
studio Tatsunoko et à ses différents personnages qui y ont pris vie. Comme
quelques autres grandes institutions de cette dimension en ce domaine et qui
ont eu cet honneur, il serait agréable de voir le petit hippocampe apposer sa
silhouette sur un tel édifice. Souhaitons à monsieur Kuri Ippei, si ce projet
est toujours en cours, qu’il se réalise ou se concrétise lors de sa 68ème année. Scénario
: Sasaki Mamoru / 佐々木守 (1936-2006) Ce
scénariste a assez peu travaillé dans le monde de l’animation, si ce n’est sur
la mythique série de base-ball Kyôjin no Hoshi (L’étoile des Giants,
1968). Il mettra encore en scène ce sport en étant l’auteur du manga Otoko
do Ahô! Kôshien dessiné par Mizushima Shinji, et adapté en série
d’animation en 1970. A propos de base-ball, il écrira en 1975 le manga Hirahira-kun seishun avec
au dessin un jeune Adachi Mitsuteru qui deviendra sur le papier un grand
représentant de la batte. Il écrira également des scénarii pour Alps
no shôjo Heidi (1974, dont on doit la réalisation et l’animation aux
célèbres Takahata Isao et Miyazaki Hayao), ainsi que pour Huckleberry Finn
no daibôken (1976), séries d’animation au grand succès dans l’hexagone pour
la première en 1981, et de nombreuses diffusions dans les années 90 pour la
seconde. Hormis quelques exceptions encore dans l’animation comme les films Techno
Police 21c (1982) et Shinsengumi (2000) du grand Ichikawa Kon, sa
carrière sera essentiellement consacrée aux séries live et au cinéma en
prise de vue réelle. Ainsi dans les années 60, il écrira de nombreux scénarii
pour de célèbres séries telles Ultraman, Ultra Seven, Comet-san,
Kaiki Daisakusen, Jûdô Icchokusen, puis au-delà de cette décennie
Iron King en 1972, dont il est le créateur, ou Saiyuki en 1978,
alors qu’il signe à nouveau en cette même année pour une seconde série de Comet-san.
Pour le grand écran, après avoir été son assistant en 1966 sur Hakuchu no
Torima (L’obsédé en plein jour), il écrira beaucoup pour le metteur
en scène Oshima Nagisa (L’empire des sens, Furyo), de Muri
Shinju : Nihon no Natsu (Un été japonais : double suicide,
1967) à Natsu no Imôto (Une petite sœur pour l’été, 1972), en
passant par le long-métrage dit d’animation Ninja Bugei-cho (Carnets
secrets des ninja, 1967). Ce dernier adaptant le manga de Shirato
Sanpei, en reprenant directement les dessins de celui-ci et les mettant sous
divers plan sous l’œil de la caméra, produisait ainsi un substitut de mouvement
à l’animation classique. Un film dont on retrouve une réflexion sur la
conception de l’animation dans le Shinsengumi de Ichikawa Kon. Direction
: Mashimo Koichi / 真下耕一, créateur du
studio Bee Train Il
débute à la Tatsunoko en 1975 sur Time Bokan et quelques productions de
robots du studio, en passant sur les séries de Gatchaman. Parmi ses
grandes réalisations, on signalera les films Love City et Le
Continent du Vent, ainsi que les séries The irresponsible
Captain Tylor, Robin Hood no daibôken, Popolocrois Monogatari,
Noir ou la saga Hack//. Character
designer : Takada Akemi / 高田明美 Formée
à la Tatsunoko depuis 1976, notamment auprès d’Amano Yoshitaka, elle confirmera
peu de temps après ses talents sur Yurusei Yatsura alias Lamu, puis
Creamy Mami, Kimagure Orange Road ou encore Patlabor. Directeur
de l’animation : Saijo Takashi / 西城隆詞 Il
travaille pour de nombreux studio. On notera que dans la même année de
production, et toujours pour la Tatsunoko, il dirigea l’animation sur quelques
épisodes de la série Time Patrol-Tai Otasukeman, une des suites de Time
Bokan. Directeur
artistique : Akashi Teiichi / 明石貞一 Son
nom peut se lire également Akashi Sadakazu. Il oeuvra pour les célèbres studios
Mushi puis Tezuka Productions, en passant par des séries telles que Ashita
no Joe ou encore l’avant dernier épisode de Grendizer alias Goldorak. Mechanical designer: Okawara
Kunio / 大河原邦男 Un
grand nom de la saga Gundam. Il travailla également sur de nombreuses
œuvres du studio Tatsunoko, notamment sur l’univers Time Bokan (Yattodetaman,
Zendaman...), ainsi que
sur des séries comme Hurricane Polymar, Tekkaman, Yatterman,
Itadakiman, ou encore les célèbres Gatchaman. Musique:
Suzuki Hiromasa / 鈴木宏昌 (1940-2001) Ce
pianiste évoluait dans le jazz où il signa de nombreux albums comme Colgen
World en 1976. Il joua au coté d’artistes tels Ishikawa Akira sur l’album Electrum
en 1970, ou Satoh Masahiko sur Forte, une œuvre à deux pianos. Dans le
jazz / soul, il accompagna et fit des arrangements pour la chanteuse Kasai Himiko.
Dans la pop, il fera également des arrangements pour divers interprètes comme
les chanteuses Ohashi Junko et Ishiguro Kei, ou Tamori, chanteur et homme de
télévision portant toujours ses lunettes noires. Il composa pour quelques
autres œuvres animées, notamment la série Umi no Triton (1972) d’après
Tezuka Osamu, et dont il fit des arrangements lors de sa transposition sur
grand écran en 1979, mais aussi Wakakusa no Charlotte (1977-78) connue
en France sous le titre raccourci de Charlotte, et les OAV de Cleopatra
DC (1989) adaptant un manga de Shintani Kaoru. Chansons Atlantis
et Moonlight : Matsumoto Takashi / 松本隆 (paroles), Suzuki Shigeru / 鈴木茂
(musique), Suzuki Hiromasa / 鈴木宏昌 (arrangement), Inoue Junichi / 井上純一(interprète)
Interprètes : Inoue Junichi / 井上純一 (Rick), Kitamura Yuko / 北村優子 (Sofia), Kurosawa Ryo / 黒沢良 (le capitaine Nemo), Ibû Masatô / 伊武雅刀 (Ben), Miyauchi Kôhei / 宮内 幸平 / 1929-1995 (Dr Smith), Nishio Toku / 西尾 徳 / 1940-2005 (Jim), Nishikawa Ikuo / 西川 幾雄 (Dr Johnson), Katô Seizô / 加藤 精三 (l’Empereur Darius) Jacques Romero, 12/2007
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