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A propos de cette œuvreAu début des années 70, le dessinateur et scénariste italien Franco Caprioli (1912-1974, il a dessiné pour de nombreuses revues comme Il Vittorioso ou Topolino, le Journal de Mickey italien) adapte graphiquement quelques œuvres de Jules Verne pour le magazine Il Giornalino (Le petit journal). Cet hebdomadaire pour la jeunesse, créé en 1924 par le Père Giacomo Alberione (1884-1971), est publié par les éditions San Paolo à l’obédience catholique. Le style de Franco Caprioli se prêtait agréablement à l’imagerie que l’on pouvait alors avoir de l’univers vernien, du moins dans une certaine mesure. Ce qui caractérisait, en partie, l’atmosphère des bandes dessinées de cet artiste, c’était une certaine forme, et une mise en couleur quand cela était, se mariant avec justesse aux différentes variations du thème principal qui fera son œuvre : l’Aventure. Celle qui coula de ses instruments fut parfois proche des Voyages extraordinaires qui clôturèrent sa carrière. De même que ces derniers, nombreuses seront ses planches emmenant les jeunes lecteurs vers des pays qualifiés d’exotiques pour un regard occidental. C’est ainsi qu’il dessina L’isola misteriosa / L’île mystérieuse dont le récit fut adapté pour le texte par Claudio Nizzi, puis une nouvelle fois avec celui-ci Un capitano di 15 anni / Un capitaine de 15 ans, et Michele Strogoff / Michel Strogoff sur un scénario de Roudolph (Raul Traverso). Son ultime ouvrage vernien, qui sera également le dernier de sa carrière, fut édité en volume quelques mois après sa mort. Ainsi, celle-ci l’emporta avant qu’il n’ait achevé l’adaptation de I figli del capitano Grant / Les enfants du capitaine Grant scénarisée à nouveau par Roudolph. Les dernières planches furent ensuite illustrées par Gino D’Antonio (avec Renato Polese aux dessins, Roudolph signera un peu plus tard les adaptations de Viaggio al centro della Terra / Voyage au centre de la Terre et Ventimila leghe sotto i mari / Vingt mille lieues sous les mers).Ces bandes dessinées n’étaient pas d’illustres chef-d’œuvres dans leur transposition du texte original vers un support beaucoup plus court, et donc restreint à ne développer que les grandes lignes du roman. Mais malgré le classicisme de l’écriture, la patte de Franco Caprioli leur donnera toutefois une certaine substance visuelle respectable, cela grâce à la finesse du trait et la précision des formes qu’il étalait sur les planches. De même, les couleurs qu’il appliquait sur ses dessins, bien que pouvant être qualifiées de primaires, étaient utilisées avec soin, et apportaient certaines nuances particulières aux différentes atmosphères. Jacques Romero, 02/2009 Galerie : couvertures de différentes éditions Première ligne : 1. Edité au Canada par les éditions Paulines, couverture illustrée par Franco Caprioli 2. Edité en France par les éditions Domino, couverture illustrée par Franco Caprioli 3. Edité en Espagne par les éditions Paulinas, couverture illustrée par Gianni De Luca Seconde ligne : 1. Edité en Allemagne par les éditions Carlsen Verlag, couverture illustrée par Franco Caprioli 2. Edité au Danemark par les éditions Carlsen, couverture illustrée par Franco Caprioli Galerie    
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