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The Return of Captain Nemo / The Amazing Captain Nemo (Alex March, 1978)


The Return of Captain Nemo / The Amazing Captain Nemo (Alex March, 1978)
titre original :The Return of Captain Nemo / The Amazing Captain Nemo
titre français :Le Retour du capitaine Nemo
type :téléfilm, 102 min
année :1978
pays :États-Unis
réalisation :Alex March
scénario / adaptation :Larry Alexander, Robert Bloch, Robert C. Dennis, Norman Katkov
musiques :Richard LaSalle
interprètes :José Ferrer, Mel Ferrer, Horst Buchholz, Burgess Meredith, Lynda Day George
producteur :Irwin Allen, Arthur Weiss
studio :CBS TV
site web :http://imdb.com/title/tt0077156/


A propos de cette œuvre

La plus extraordinaire aventure sous-marine jamais tournée... du moins est-ce les propos de la bande-annonce française que nous serions prêts à partager, mais hélas les rédacteurs en ce lieu ne sont pas des algues unicellulaires, et il arrive parfois qu'ils pensent, du moins en ont-ils l'impression... de fait, il serait préférable de corriger cette annonce, même si elle n'est pas tout à fait inexacte, et c'est pourquoi nous nous permettons de ne rectifier qu'un seul mot de cette phrase pour le résultat suivant : La plus navrante aventure sous-marine jamais tournée... ; quoique que tout compte fait le terme ''extraordinaire'' est assez approprié, la définition de celui-ci soulignant dans ses variantes une certaine anormalité sortant de l'ordinaire, et par la-même un degré de fantastique allant dans le sens d'une qualité négative. Toutefois, il faut être compréhensif, ce programme ayant été avant tout une courte série télévisée de trois épisodes diffusée en mars 1978 (condensée en un long-métrage l'été suivant) visant une forme de divertissement typique de la télévision américaine d'alors, puisant de manière extrêmement libre dans l'imaginaire populaire avec le capitaine Nemo, la légende de l'Atlantide, et les profondeurs sous-marines encore très prisées à la télévision, et cela en résonance avec les dernières grandes réussites au cinéma comme Star Wars / La guerre des étoiles (la musique s'en inspire également) ou d'autres productions qui suivront comme un an plus tard The Black Hole / Le trou noir aux résonances verniennes.

Cette oeuvre, malgré qu'elle soit généralement qualifiée par le terme ''nanar'' en est toutefois une dans sa définition, tous les nanars étant une création plus ou moins artistique, bien que le plus souvent, ce soit le moins qui fait le petit plus de ce genre de films. Quoique son titre pourrait le laisser supposer, ce n'est pas une adaptation de Vingt mille lieues sous les mers ou une suite de L'île mystérieuse, ni même une variation de ces romans, le ton du scénario et le sujet de celui-ci en étant fort éloigné. Aussi, la parodie serait le terme adéquate pour qualifier cette production, car n'est conservé de l'univers vernien, seulement l'environnement sous-marin, voire quelques lieux précis comme la cité Atlante qui ici a survécu, et surtout le fameux personnage du capitaine Nemo, du moins de nom, sa personnalité étant bien différente ; quoique elle touche plus à celle de l'homme sur L'île mystérieuse présentant un Nemo beaucoup moins vindicatif, et qui comme ce dernier qui vint en aide aux naufragés des airs, apportera ici son soutien pour sauver l'Amérique et le monde ! Le Nautilus sera ainsi de même bien présent puisque le sous-marin et son unique occupant et capitaine cryogénisé sont découverts au tout début de l'aventure par deux plongeurs de l'U.S. Navy. Le capitaine Nemo expliquera à ces derniers qu'il est entré en hibernation pour survivre à un accident survenu au Nautilus, celui-ci s'étant échoué sur un récif de corail...
Bien évidemment, cette aventure de par son titre suggère une suite au roman de Jules Verne, plus exactement à Vingt mille lieues sous les mers en oubliant L'île mystérieuse où le capitaine expire son dernier souffle, détail qui n'embarrasse que très peu les scénaristes de ce genre d'histoire (même si l'on peut toujours imaginer dans le cadre de la science-fiction un personnage survivre à sa propre mort...). Cela suggère également que le capitaine Nemo possédait déjà la technologie de la cryogénisation, ce que nous a caché Jules Verne, à moins que son personnage tel celui du dramaturge Alexandre Rivemale se soit libéré de l'emprise de son créateur pour vivre de nouvelles aventures. Ainsi, le Nautilus qui dormait depuis près d'un siècle au fond de l'océan, a non seulement à son bord un système de cryogénie trônant au beau milieu du salon du capitaine, de même que quelques autres éléments de technologie qui n'existaient pas encore au 19ème siècle, mais il lui sera également ajouté par la marine américaine quelque armement supplémentaire comme un rayon laser pour combattre le sous-marin nucléaire le Raven, celui-ci étant commandé par un homme dont l'unique objectif est de détruire Washington DC et de devenir tout simplement le maître du monde.
Cette tendance à vouloir posséder de la sorte ce qui appartient à tous était déjà bien ancrée dans de nombreuses séries étasuniennes depuis le milieu des années 50 avec une grande fantaisie dans les scénarios ne dédaignant pas quelques incohérences ; nous sommes tout de même au pays des Mystères de l'Ouest... justement, à propos de cette autre série The Wild Wild West, celle-ci fit parfois écho à l'aventure vernienne, notamment le 6ème épisode de 1a 4ème saison – The Night of the Kraken / La nuit du montre marin – où quelques fausses tentacules de céphalopode étaient utilisées par une organisation criminelle pour éloigner les pêcheurs d'une installation sous-marine d'où devait partir une attaque sur le cuirassé Missouri, celui-ci ayant à son bord l'amiral Farragut, référence au véritable amiral David Farragut, commandant de la marine de guerre des Etats-Unis lors de la guerre de Sécession, qui inspirera justement Jules Verne pour la création de son personnage le commandant Farragut à bord de l'Abraham-Lincoln dans Vingt mille lieues sous les mers. Cette personnalité historique était déjà dans cette même série la cible du marquis Philippe de La Mer dans le 9ème épisode de la 2ème saison The Night of the Watery Death / La nuit de la sirène. Cet autre méchant de service, dont son nom soulignait ses velléité sur l'emprise du milieu océanique, avait créé une torpille marine avec une proue à la tête de dragon dont l'objectif était de couler le cuirassé Virginia avec à son bord l'amiral (le marquis Philippe de La Mer était interprété par le comédien John Van Dreelen dont le personnage, dans la version française, avait la voix imposante de Raymond Loyer, accompagné des non moins immenses voix de Jacques Thébault et Roger Rudel pour les deux héros de la série). On peut encore citer parmi l'écume vernienne dans cette série, le 22ème épisode de la 2ème saison The Night of the Deadly Bubble / La nuit de la marée maudite, celui-ci faisant également écho à quelques propos émis – en partie à raison – dans l'odyssée du Nautilus, avec toujours un homme voulant par trop imposer sa volonté sur le monde.

Il est difficile de regretter quoi que ce soit d'une telle oeuvre, mais on peut tout de même se désoler d'y voir des comédiens de grandes prestances – bien que cela apporte justement un peu plus d'intérêt à l'ouvrage – comme dans le rôle du capitaine Nemo José Ferrer (1909-1992 : Jeanne d'Arc, Cyrano de Bergerac, Ouragan sur le Caine, L'affaire Dreyfus, Lawrence d'Arabie) et dans celui du roi Atlante Horst Buchholz (1933-2003 : Marianne de ma jeunesse, Monpti, Les sept mercenaires, Fanny, Un, deux, trois), leur carrière respective étant alors en deçà de ce qu'elle fut. A cet effet, l'acteur allemand était dans cette décennie présent dans quelques célèbres productions télévisées américaines, tel un an auparavant dans un épisode de la série Logan's Run / L'Age de Cristal où il interprétait le rôle d'un chasseur dont le personnage faisait référence au comte Zaroff. José Ferrer et Horst Buchholz se retrouvaient justement dans Le retour du capitaine Nemo quelques onze ans après avoir oeuvré ensemble sur le long-métrage bien plus prestigieux Cervantes / Les aventures extraordinaires de Cervantes (1967) de Vincent Sherman, et encore quelques années plus tôt dans Nine hours to Rama / À neuf heures de Rama (1963) de Mark Robson, film mettant en scène l'assassin de Gandhi (dans la version française de Cervantes comme dans Le retour du capitaine Nemo, José Ferrer y avait la voix de Georges Aminel, futur cordes vocales de Dark Vador à partir de 1980...). On peut également s'interroger quant à la présence de Mel Ferrer (1917-2008) en ce lieu, lui qui fut sur les sommets du cinéma dans des films tels à ses débuts Rancho notorious / L'Ange des Maudits de Fritz Lang, Scaramouche de George Sidney ou encore Knights on the Round Table / Les Chevaliers de la Table Ronde de Richard Thorpe. A cet effet, il interprète ici un traitre à la cause du méchant de service joué par Burgess Meredith (1907-1997). Il tentera notamment de mettre fin aux jours du capitaine Nemo, mais celui-ci découvrira sa vrai nature, et dans un ultime geste pour accomplir sa mission, il croisera le fer avec le maître du Nautilus. Bien évidemment cette scène est un petit clin d'oeil offert – peut-être – par la production à Mel Ferrer, celui-ci s'étant justement illustré par le passé dans un magnifique duel à l'épée avec pour adversaire l'élégant Stewart Granger dans le final de Scaramouche, l'une des plus belles scènes du genre avec celle inoubliable également des Aventures de Robin des Bois entre Errol Flynn et Basil Rathbone. Mais pour ces deux Ferrer, croiser le fer était aussi comme une référence envers José Ferrer, celui-ci ayant interprété Cyrano de Bergerac à Broadway en 1946, puis au cinéma en 1950 et à quelques autres reprises.
Les années 70 furent justement difficiles pour un grand nombre de stars du grand Hollywood, et ce n'est pas de fait avec des productions télévisées comme Le retour du capitaine Nemo qu'elles allaient encore briller (pour citer un autre exemple abyssale avec de grands artistes, sans atteindre les hauteurs du nanar, Henry Fonda – qui soit dit en passant rencontra en certain ''Nemo'' en 1973 –, Shelley Winters et John Huston se retrouvèrent un an plus tôt pris dans des tentacules à l'italienne sous influence spielbergienne...).

Cette production de Irwin Allen (1916-1991 : Le monde perdu, L'aventure du Poséidon, La tour infernale) arrivait dix ans après son Voyage au fond des mers (1964-68), l'une de ses plus célèbres séries avec Lost in Space / Perdus dans l'espace (1965-68). Quoique sa production fut écourtée, la série The Time Tunnel / Au cœur du temps (1966-67) connaîtra un honnête succès en France, bien plus que Land of the Giants / Au pays des géants concluant la décennie et par la même, hormis quelques exceptions, son travail sur ce format. La série Voyage au fond des mers fut réalisée peu après Le sous-marin de l'apocalypse (1961), long-métrage dont le titre original Voyage to the bottom of the sea (titre originale de la série également) et certains éléments du scénario faisaient pleinement référence à Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne, et dont le sous-marin le Seaview / le Neptune reprendra du service avec la série sus-mentionnée. L'auteur des Voyages extraordinaires sera justement adapté par Irwin Allen, celui-ci réalisant en 1962 un Five weeks in a balloon / Cinq semaines en ballon très plaisant à suivre, offrant un divertissement à la fois libre mais relativement respectueux de l'oeuvre d'origine, avec pour vedette le joyeux Red Buttons à la voix de Guy ''Bugs Bunny'' Piérauld dans la version française, ainsi qu'un ancien Conseil en la personne de Peter Lorre dans le rôle d'un marchand d'esclave.
Irwin Allen réalisa également le film City beneath the sea / La citadelle sous la mer en 1971. A cet égard, cette période fut propice en aventures en milieu aquatique, mais aussi en villes sous-marines imaginaires apparues déjà bien avant dans des comics et des serials. On peut notamment évoquer ce genre de structure architecturale mise en perspective dans Le capitaine Nemo et la ville sous-marine en 1969, avec Robert Ryan dans le rôle titre (l'acteur ayant participé avec Anthony Quinn, en 1953, à une pêche archéologique visant une agglomération occupant le même milieu, à la différence que celle-ci fut noyée sous les eaux dans City beneath the sea / La cité sous la mer). Toujours en 1969, Tezuka Osamu exposait également une cité allant en ce sens dans le téléfilm d'animation Kaitei Toshi no Dekiru Made / Till City Beneath in the Sea, ainsi que Honda Ishirô avec son long-métrage fantastique Latitude Zero. Dans ce dernier, le capitaine du sous-marin Alpha interprété par Joseph Cotten – on verra également ce grand acteur wellesien dans la cité sous-marine d'Irwin Allen – avait quelques similitudes avec le capitaine Nemo, particulièrement celui de Robert Ryan, tout en étant bien plus accueillant, tous deux étant également à la création d'une cité sous-marine (l'Alpha empruntait par ailleurs à ses prédécesseurs, le Gotengo – Atragon – et le Mighty Jack, l'aptitude du vol). On citera encore dans le cadre des vestiges – ceux ici de la Lyonesse des légendes arthuriennes – War-Gods of the deep / La cité sous la mer de Jacques Tourneur, en 1965, avec au scénario Charles Bennett qui travailla beaucoup pour Irwin Allen, et où le capitaine Hugh interprété par Vincent Price partageait une certaine longévité de vie avec le capitaine de l'Alpha (on soulignera dans ce film, lors de la découverte d'un livre contenant le poème City in the sea / La cité en la mer d'Edgar Alan Poe sur lequel repose cet ouvrage cinématographique de Jacques Tourneur, l'évocation du capitaine Nemo dans la version française remplaçant celle de Rip Van Winkle mentionnée dans la version originale anglaise).
En 1963, un année avant qu'un certain Stingray et les villes aquatiques baignant son univers traversent les petits écrans anglais, le commandant Cousteau et son équipe expérimentait de manière réaliste et scientifique ce genre de vie dans Le monde sans soleil. Irwin Allen avait par ailleurs débuté au cinéma en 1953 dans le documentaire, produisant déjà une oeuvre dans le milieu aquatique avec The sea around us / Cette mer qui nous entoure, film adaptant le livre éponyme de la biologiste sous-marine Rachel Louise Carson, précédant de trois ans Le monde du silence de Louis Malle et du commandant Cousteau, ce dernier ayant toutefois déjà produit dès l'après-guerre plusieurs documentaires de ce genre pour le cinéma.

Bien que les séries produites par Irwin Allen souffraient parfois d'invraisemblances, de peu de moyens financiers par rapport à d'autres productions, et de récits mis en scène avec diverses approximations, certaines situations pouvant être également perçues de manière des plus comiques, elles possédaient toutefois un certain charme et une innocence certaine liés à cette époque de la production télévisée américaine. Le retour du capitaine Nemo n'a hélas en ce sens qu'assez peu d'attrait, et le personnage de Jules Verne est par trop éloigné de l'original pour lui apporter un quelconque soutien. Toutefois ce programme peut se regarder avec amusement comme le font les spécialistes du genre, tels ceux du site web Nanarland. N'oublions pas que Irwin Allen se positionnait dans le domaine du divertissement de la SF, du fantastique et ses productions en tant que Master of Disaster, et que son oeuvre a su s'inscrire durablement dans les mémoires pour devenir un univers distinct, un peu à l'image – mais malgré tout en deçà qualitativement pour ses productions télévisées – d'autres grands créateurs tels Gerry et Sylvia Anderson, Georges Pal, Karel Zeman, ou encore les productions de Charles H. Schneer et Ray Harryhausen... Son oeuvre cinématographique en tant que réalisateur est tout de même d'une grande qualité, loin de ce Retour du capitaine Nemo réalisé par Alex March, et dont il était le producteur délégué.

Bien que surprenante et manquant à un certain degré de sens, l'idée d'un capitaine Nemo apportant son aide aux Etats-Unis d'Amérique pour combattre un ennemi commun dans Le retour du capitaine Nemo est tout de même revenue à la surface en 2011 avec le metteur en scène singapourien Pearry Reginald Teo. En effet, ce dernier oeuvre à la création d'un long-métrage usant de la 3D intitulé tout simplement Captain Nemo dont la sortie est prévue en 2012. Si le scénario est toutefois différent, on émettra un doute quant à la qualité de l'objet final, Pearry Reginald Teo se situant pour l'heure dans un registre quelque peu différent des Voyages extraordinaires, et manquant d'une certaine maitrise concernant l'homogénéité des divers éléments de la réalisation cinématographique au sein de ses créations. Dans un autre genre, on notera également pour l'année 2011 la publication du roman pour la jeunesse Return to 20,000 Leagues Under the Sea où, tout comme dans Le retour du capitaine Nemo, le Nautilus est retrouvé au fond de l'océan bien après ses aventures verniennes, mais abandonné de toute présence humaine.

Jacques Romero, 06/2011


Galerie

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