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A propos de cette œuvreEn ce moment, j’entendis les vagues accords de l’orgue, une harmonie triste sous un chant indéfinissable, véritables plaintes d’une âme qui veut briser ses liens terrestres. J’écoutai par tous mes sens à la fois, respirant à peine, plongé comme le capitaine Nemo dans ces extases musicales qui l’entraînaient hors des limites de ce monde.Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers Le spectacle musical de Didier Martel prend, pour sa représentation scénique, la forme d’une lecture composée de nombreux passages du roman L’île mystérieuse de Jules Verne, avec pour compléter et accompagner l’imaginaire littéraire, projetées sur écran, les illustrations de Jules-Descartes Férat issues de l’édition originale Hetzel dudit ouvrage. Ces deux formes artistiques sont accompagnées par l’orgue numérique du musicien qui, sous les compositions et improvisations mêlées de ce dernier, impose sa présence sonore, apportant à l’univers vernien de nouvelles impressions spirituelles et poétiques. De la sorte L’île mystérieuse de Didier Martel l’est tout autant que celle de Jules Verne, les partitions s’imbibant des atmosphériques ambiances associées aux diverses interrogations et réflexions des protagonistes. Toutefois, ces derniers semblent, à un certain degré, être plus distants dans cette partition, les portées s’appuyant surtout à définir la géographie de l’île, et à nous faire ressentir à leur place, cette aventureuse robinsonnade. L’instrument utilisé par le compositeur est un orgue en bois classique qui se joue du clavier et du pédalier. Il est associé à une station informatique restituant à merveille la sonorité des orgues à tuyaux et autres effets de numérisation, tel celui du violon dans Exploration de l’île, ou encore quelques percussions ou marimba dans La forêt. Les différents thèmes de cette composition : L’arrivée Exploration de l’île Souvenir La forêt La grotte Nemo Le sauvetage Jacques Romero, 10/2008
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