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A propos de cette œuvreVoici [monsieur Aronnax] les diverses dimensions du bateau qui vous porte. C’est un cylindre très allongé, à bouts coniques. Il affecte sensiblement la forme d’un cigare, forme déjà adoptée à Londres dans plusieurs constructions du même genre. La longueur de ce cylindre. de tête en tête, est exactement de soixante-dix mètres, et son bau, à sa plus grande largeur, est de huit mètres. Il n’est donc pas construit tout à fait au dixième comme vos steamers de grande marche, mais ses lignes sont suffisamment longues et sa coulée assez prolongée, pour que l’eau déplacée s’échappe aisément et n’oppose aucun obstacle à sa marche (Vingt mille lieues sous les mers - chapitre XIII - Quelques chiffres).Nous n'avons pour l'heure peu évoqué, voire pas du tout, quelque exposition, cela n'étant pas dans l'optique de notre sujet concernant les adaptations ou les inspirations directes aux deux romans mis en lumière en ce lieu. Mais de par sa conception particulière, l'exposition qui nous intéresse ici offre parmi ses divers tableaux usant de l'oeuvre vernienne, un objet tout entier centré sur Vingt mille lieues sous les mers, ainsi qu'un autre sur L'île mystérieuse, et c'est pourquoi nous prenons la liberté d'exposer en cette page quelques mots envers cette création éducative et ses développements pédagogiques. La forme de cette exposition destinée aux 8-12 ans – en location depuis 2005 –, est d'une grande originalité. Elle se propose ainsi de faire découvrir les divers aspects de la géographie du monde au travers de l'univers de Jules Verne, cela via sept grands thèmes répartis en autant de livres géants dont l'unique double page est illustrée de plusieurs dessins aux couleurs vives. Lila et Artémus, les deux jeunes héros de cette exposition, accompagnent l'enfant dans chaque ouvrage. Parmi ceux-ci, un volume entier est consacré au ''monde des océans'' et aux milieux subaquatiques, et cela bien évidemment par le biais du roman Vingt mille lieues sous les mers. En celui-ci, Lila et Artémus prennent place dans un sous-marin disneyen qui leur permet d'effectuer le voyage en ce panorama. Un autre volume géant est consacré au ''monde des îles'' qui furent nombreuses dans l'oeuvre vernienne, et l'île Lincoln y a bien évidemment sa place. Chaque ouvrage exposant son thème est d'une hauteur de 1, 23 mètre ce qui, lorsqu'il est exposé debout, et ouvert sur le sol, offre à l'enfant comme une grande fenêtre ouverte sur le monde. Si la double page peut paraître avoir, pour chaque thème, un contenu peu étoffé, de nombreuses petites activités et expériences scientifiques complètent et accompagnent chaque monde dans une petite boite réservée à chacun d'entre eux, de même que sont proposées d'autres expériences annexes et complémentaires pour l'ensemble de l'exposition. Chaque panorama offre la même géographie : pour le premier panneau, un chapeau en préambule présente la thématique exposée liée avec le ou les romans de Jules Verne, et de fait pour ''le monde des océans'', celui de Vingt mille lieues sous les mers. Suit un extrait du livre : celui du ''monde des océans'' évoque en quelques chiffres le fameux sous-marin (en exergue de cet article), et ce avec pour illustration les deux jeunes héros de l'exposition engoncés dans leur scaphandre, marchant sur le sol des profondeurs entourés de la faune et de la flore aquatique, le Nautilus les survolant en arrière-plan. Puis vient la recherche d'un titre mystérieux, celui d'un roman de Jules Verne qui se cache sur l'un des panneaux et que l'on peut découvrir en usant d'une fine observation, ou en s'aidant de petits outils comme une loupe ou un miroir. Enfin, pour la première partie, une question ouverte permettant aux enseignants et aux enfants de réfléchir et d'argumenter sur le sujet, celle-ci étant pour ''le monde des océans'' et des mers, si celui-ci n'existait pas, comment serait le monde ? Le second panneau propose en premier lieu une activité de mesure que l'on peut réaliser avec de petits outils, celle du ''monde des océans'' demandant de calculer le volume du Nautilus. Un petit texte souligne ensuite un fait réel lié à l'aventure vernienne, ''le monde des océans'' évoquant le sous-marin le Narval conçu par Maxime Laubeuf en 1896. S'ensuit un concept scientifique évoqué au travers du milieu aquatique par une interrogation sur la rotondité des bulles de savon. Enfin, sous la forme d'un petit livre ancien et ouvert, une dernière rubrique intitulée ''Au-delà de la science'' expose un sujet réel au travers de l'imagination, ''le monde de l'océan'' présentant le lamantin de l'océan Atlantique et soulignant son influence quant à l'origine du mythe des sirènes. Tout en jouant son rôle pédagogique, cette exposition a peut-être déjà permis à de jeunes lecteurs de se familiariser un peu plus avec l'univers vernien et d'en découvrir certains romans, cela tout simplement pour le plaisir de la lecture qu'ils suscitent, et au-delà pour se forger une vision encyclopédique de l'Histoire des sciences dont l'oeuvre de Jules Verne est une source inépuisable. Les 7 livres géants : Le monde des océans, où Lila et Artémus voyagent en sous-marin à la rencontre des sirènes et des lamantins, tout en évoquant le roman 20 000 lieues sous les mers. Le monde céleste, où Lila et Artémus voyagent à bord d’une fusée pour suivre le vent polaire, tout en évoquant les romans De la Terre à la Lune et Autour de la Lune. Le monde des airs, où Lila et Artémus voyagent en ballon pour croiser des oiseaux migrateurs, tout en évoquant les romans Cinq semaines en ballon et Le tour du monde en 80 jours. Le monde souterrain, où Lila et Artémus traversent les profondeurs de la Terre pour tout savoir sur le magnétisme des pôles, tout en évoquant les romans Voyage au centre de la Terre et Michel Strogoff. Le monde des mystères, où Lila et Artémus s'aventurent dans un château pour frissonner de peur et percer le secret de l’île de Pâques, tout en évoquant les romans Une fantaisie du docteur Ox et Voyages et aventures du capitaine Hatteras. Le monde des villes, où Lila et Artémus s'aventurent à travers boulevards et avenues et où l'on monte en haut d’un gratte-ciel, tout en évoquant les romans Les 500 millions de la Begum, Une ville flottante, et Paris au XXe siècle. Le monde des Îles, où Lila et Artémus devenus naufragés, découvrent la beauté des coraux et les mystères de l’évolution, tout en évoquant le roman L’île Mystérieuse. Avec la participation du CNRS, le laboratoire ATILF (Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française) et le Ministère de la Culture (Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France) et l’Association Française des Petits Débrouillards. Jacques Romero, 09/2011 Galerie   
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