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 | 20,000 Leagues Under the Sea, a pop-up book (Sam Ita, 2008) |
 | | titre original : | 20,000 Leagues Under the Sea, a pop-up book | | titre français : | 20 000 lieues sous les mers, un livre pop-up | | type : | album jeunesse, 16 pages | | année : | 2008 | | pays : | États-Unis | | auteur : | Sam Ita | | illustrations : | Sam Ita | | producteur : | Sterling Pub Co., Inc. (US) / Mango Jeunesse (Fr) | | site web : | http://www.samita.us/ |
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Dans ce livre animé dit pop-up prenant vie sur des planches de bandes dessinées, sept doubles pages invitent les jeunes lecteurs à suivrent les scènes les plus marquantes du roman de Jules Verne, telles la découverte des vestiges de l’Atlantide, la rencontre avec le céphalopode, ou encore le maelström et ses remous où disparaîtra le Nautilus. Ainsi, après avoir donné pareille configuration aux aventures de Moby Dick d’Hermann Melville, Sam Ita récidive avec cette autre grande œuvre littéraire qu’est 20 000 lieues sous les mers. Comme le capitaine Achab et le cachalot blanc, le capitaine Nemo et le calmar géant prendront forme dans l’espace, en trois dimensions, s’extrayant des pages s’écartant, et laissant se déployer des images dont les représentations, maintes fois reproduites, sont à jamais encrées dans notre conscience.
Sam Ita, né en 1978, a eu pour maître Robert Sabuda, l’un des plus grands artistes contemporains dans l’art du pop-up. Il utilise ici toutes les subtilités de la technique du pliage et du découpage que demandent de tels ouvrages. De la sorte, les multiples systèmes adoptés au fil du temps pour ce genre de livre objet sont ici rassemblés. On peut notamment y ouvrir quelques volets, actionner diverses languettes et tirettes, faire glisser un disque ou encore déplier des rabats. Cette œuvre de Sam Ita, comme la précédente Moby Dick, un livre pop-up, a la particularité de lier les livres animés à la bande dessinée, ce qui, semble-t-il, ne s’était encore jamais fait, le pop-up étant le plus souvent attaché aux livres d’images nommés plus couramment albums jeunesse. Toutefois, on constatera que la qualité graphique et narrative de la bande dessinée de Sam Ita est quelque peu en deçà de son savoir faire en ingénierie.
On notera encore l’influence disneyenne du film réalisé en 1954 par Richard Fleischer. En effet, tout comme dans ce dernier dont on doit la conception du submersible à Harper Geoff, Sam Ita a conçu pour le Nautilus une baie vitrée s’ouvrant tel le diaphragme d’un appareil photo. Cette ouverture se déliant ici grâce à une roue que l’on tourne, laisse entrevoir le monstre marin de la double page suivante.
Jacques Romero, 01/2009
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