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 | Le Nautilus (José de Huescar) | | Le capitaine Nemo |
A propos de ce Nautilus / capitaine NemoCe Nautilus publié le 1er mars 1976 dans Pif Gadget – que nous évoquons au travers de l'article sur Les aventures sidérales du chien Top / Viajes extraordinarios del perro Top (1935) – est le fruit de José de Huescar (1938-2007). Cet artiste espagnol œuvrait alors régulièrement pour les éditions Vaillant publiant Pif Gadget. Il illustra notamment pour ce célèbre magazine quelques épisodes de Rahan, tout en imposant l'éclat de son style dans Les Aventuriers du Macromonde écrit en 1982 par Roger Lécureux (1925-1999) dont il illustra également en ces pages le récit Un raid en enfer en 1974, Le Livre de la jungle de Rudyard Kipling adapté en 1982 par Jean Ollivier (1925-2005), ce dernier étant l'une des plus grandes figures – avec Roger Lécureux – du journal de Pif, ainsi que Les Aventures d'Yvain (1983-84) dont les courts récits étaient également signés par Jean Ollivier, et sur lesquels il portera une certaine poétique éthérée de la narration graphique liée à la geste fantastique de ce preux chevalier inspiré par celui de Chrétien de Troyes.
José de Huescar fit ainsi cette unique illustration vernienne en ce qui le concerne dans le cadre de la présentation du gadget « le sous-marin à levure » pour le n°366 du magazine. Outre la présence de la fiche de montage et d'une BD où le Pr. Mathanstock explique à Pif les principes du gadget, lui donnant au passage un petit cours d'Histoire sur les submersibles, cette illustration pleine page titrée Le Nautilus du capitaine Nemo servit d'avant propos à l'ensemble. Le dessin joliment coloré, et d'une poétique picturale touchant quelque peu à une certaine naïveté, est orné d'un Nautilus dont la surface de la coque externe, tel un poisson, semble couverte d'écailles. Le navire empruntait également de par sa forme à celle d'un oiseau volant au dessus des arbres. José de Huescar représenta ainsi à merveille le paysage sous-marin avec la forêt de l'île de Crespo survolé par le Nautilus. Le texte qui accompagnait son dessin empruntait quelques mots que Jules Verne écrivit dans Vingt Mille Lieues sous les mers au chapitre 16 « Promenade en plaine ».
Galerie
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